METROID UNLIMITED
Chapitre IV : le Métroïde bleu
Il était une fois un Métroïde bleu
Qui se trouvait, ma foi, fort belliqueux
Envers ses paisibles et doux congénères
Qui se targuaient, eux, d’être verts.
Le Métroïde, mi-schtroumpf mi-vampire
Pensait que sa vie ne pouvait être pire
Mais l’avenir allait en fait lui donner tort
Car le cours de sa vie allait prendre un virage fort.
Un jour où le soleil était déjà couché,
En cette période que l’on nomme la nuit,
Notre héros se promenait, mais cette fois sans ami,
Car un chasseur de primes les avait tué.
Sa tristesse était grande, et ceci encore plus
A cause de sa couleur qui était pour lui un malus.
Perdre ses amis était certes tragique,
Et être de la couleur du ciel n’était pas magique.
Même s’il leur cherchait parfois des crosses
Et que souvent, il leur causait plaies et bosses,
Ses amis étaient toujours là pour le soutenir
Et surtout encaisser les coups qui partaient sans prévenir.
Notre ami voulait en effet être comme tout le monde
Et ne plus être considéré comme un être immonde.
Pour ce faire, il demanda conseil aux anciens
Qui, d’abord, le traitèrent comme un simple chien.
Si l’on acquiert de la sagesse avec l’âge
On en devient aussi un peu acariâtre.
C’est pourquoi le Métroïde, assis devant leur âtre
Ne vit en eux qu’un autre mauvais présage.
Personne alors ne pouvait lui venir en aide ?
Ou bien personne ne voulait pour lui un remède…
Toujours est-il que notre héros restait bel et bien bleu
Et le devenir plus, personne ne le peut.
Il essaya toutes sortes de méthodes barbares
Qui eurent des résultats pour le moins bizarres
Il tenta de se laver, de se rincer, de se peindre
Mais rien n’y faisait, et il ne pouvait que geindre.
Un beau jour, notre héros se réveilla
Et remarqua que sa couleur bleue n’était plus là
Il comprit de ce fait qu’il venait de devenir adulte
Et que jusqu’ici, le bleu était réservé aux incultes.
Etant en avance sur son temps,
Il vivait au quotidien avec des plus grands
Il n’avait donc pas remarqué qu’ils avaient
Tout comme lui, un jour, été rejetés.
Ne cherchez pas une morale à cette fable
Elle n’est là que pour occuper une faille
Et maintenant que je dois passer à table
Il me faut la terminer vaille que vaille…
(Note de l’auteur : le dernier quatrain est optionnel, tout comme le reste du poème, en fait…)
Bidoman
METROID UNLIMITED
Fin du chapitre 4
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