L'ODYSSEE D'UN PIRATE DE L'ESPACE
Chapitre II : La préparation
C'est alors que dans un sursaut de je ne sais quoi (peut-être le phazon, mais je n'ai jamais pu l'expliquer), j'ouvre les
yeux et je sens quelque chose me foncer dessus. Je roule alors sur le côté et mon adversaire planta sa lame dans le sol. J'en profite alors pour
répliquer violement à l’aide de mon canon en visant sa tête. Il est désormais couché sur le sol, sans connaissance. Je m'approche de lui et je
positionne ma lame au-dessus de son corps inanimé. Je prends une grande inspiration et je l'enfonce violement dans son abdomen. Il revient à lui
et gémis de douleur. Je regarde son sang noir s'écouler de sa blessure dans laquelle ma lame y est encore insérée. Mon regard devient de plus
en plus froid et mon visage ne laisse transparaitre aucune émotion. Il est mort. Je la retire enfin doucement de son corps sans vie. Je viens de
le tuer. J’observe brièvement ma lame, elle est maculée de son sang. Je la rétracte, je n'en n'aurais plus besoin dans l'immédiat. Je suis
désormais un vrai soldat pirate. Mon initiation se termine sous les applaudissements de la foule. Je me tourne vers mon général, il me sourit et
je le salue et je quitte le champ de bataille sans me retourner. Une fois quitté l'arène, je regarde avec effrois l'acte que je viens de
commettre. La prochaine fois, j'espère que se sera cette Samus au bout de ma lame.
Je n’avais à peine le temps de savourer cette victoire, aussi immorale soit-elle, que mon nouvel instructeur m’interpella pour
que je déménage mes affaires dans mes nouveaux quartiers destines aux soldats. J’entrai dans le dortoir pour découvrir mon nouveau lit. Peut-être
qu’il sera meilleurs que celui des recrus… Je découvris alors avec stupeur qu’il y avait des matelas sur les lits métalliques. Il était, certes,
dur et très inconfortable, mais il n’y avait plus cette sensation de froid intense la nuit tombé. Mon instructeur m’ordonna de rapidement déposer
mes affaires personnelles dans la petite malle métallique au pied de mon lit sur laquelle figurait mon matricule. Je devais, en effet, me rendre
immédiatement à l’armurerie pour faire recalibrer mon canon à accélération galvanique, puisqu’il fut affaibli pour le combat. Sur le chemin de
l’armurerie, je rencontrai mon ancien instructeur. Il me salua, je fis de même à mon tour, et me félicita pour ma victoire. Je ne le croiserais
peut-être plus, il fallait absolument que je lui demande pourquoi j’étais si important. Je l’interpellai avant qu’il ne s’éloigne trop, pour le
questionner sur mon importance. Il fit mine de ne pas comprendre en insistant sur le faite que j’étais un soldat comme un autre à ceci près que
j’appartenais au meilleur régiment de soldat. N’étant pas satisfait de cette réponse, je réitérai ma demande tout en m’appuyant sur des exemples
bien précis. À ce moment là, je savais que je risquais la cours martial pour insubordination. Il s’énerva et me demanda, d’une manière ironique,
si je voulais avoir l’honneur de passer dans un régiment inférieur. Je ne sais ce qui me prit, probablement la colère, mais j’acceptai aussitôt,
tout en qualifiant son offre de "très généreuse".
Surprit par mon audace, il me demanda de le suivre jusqu'à l’extérieur de la base pour parler tranquillement. Il me fit
promettre de rien révéler, et commença sans perdre de temps ses explications. Il me dit, tout d’abord, que le phazon est principalement utilisé
pour effectuer des expériences génétiques, et non comme énergie. Il me dit ensuite que plusieurs cobayes pirates ainsi que des cobayes animales
ont été utilisés pour reproduire les mutations qui se sont développées en moi. Cependant, le taux d’échec est de 100% : aucun cobaye n’a survécu,
sauf moi. Je suis donc le seul pirate à avoir survécus aux phazon, et par conséquent, j’intéresse énormément l’état major pirate. Pour bénéficier
du meilleur entrainement, je dois obligatoirement être dans le meilleur régiment. Il a continué en disant que si je suis revenu à moi lors du
combat, c’est parce qu’ils m’ont envoyés des ondes dans mon cerveau pour provoquer mon réveil. Il me quitta tout en me faisant rappeler que je ne
devais jamais divulguer de telles informations.
Il me fallait, maintenant aller au plus vite à l’armurerie avant que l’on ne remarque mon absence. Seulement il était trop
tard, j’eu à peine le temps de déposer mon arme que je fus convoqué dans le bureau de mon nouvel instructeur. Il était furieux! Après m’avoir
expliqué pourquoi cet acte était inacceptable, il me demanda où j’étais passé pendant ce temps. Je lui répondis que je voulais voir comment se
débrouillaient les ex-recrus de mon régiment. La sanction fut lourde : baisse de ma solde et de mes rations alimentaires de 50% pour une durée
d’un décacycle, ainsi que de mon affectation dans l’équipe qui explorera la caverne magmatique qui se situe en dessous des ruines Chozo. Je
resterais dans cette unité le temps de l’exploration. La date de cette expédition me sera communiquée dés que le verrou Chozo aura été décrypté.
Il m’a aussi annoncé mon transfère dans un nouveau baraquement pour m’entrainer aux conditions de cette caverne.
J’arrive alors dans mon nouveau dortoir, et la première chose que je remarque, c’est cette chaleur étouffante. Je m’avance
alors près d’une fenêtre pour l’ouvrir : impossible, elles sont toutes condamnées. Je m’approche de la porte, et j’aperçois un thermostat
réglable. La température est régler sur 40°T [nda : degré thermique* / 40°T ˜ 50°C]! Je décide de la diminuer un peu, mais au moment d’utiliser
l’écran de contrôle, un message d’erreur m’indique que je ne suis pas autorisé à modifier la température. Je vais donc dehors pour chercher un
supérieur et lui demander s’il est possible de corriger le problème. Après quelques minutes de recherche, je tombe sur un gradé et l’informe du
problème de température. Il me demande alors l’identifiant de mon baraquement pour vérifier. Une fois cette information obtenue, il se met à
éclater de rire sans que j’en sache la cause. Il me dit alors que la température doit rester élever pour nous habituer à la chaleur torride de
cette caverne magmatique. Avant de partir, il ajouta que la température augmentera probablement d’ici quelques cycles, voir moins!
De retour au dortoir, je déposai mes affaires dans la malle au pied de mon nouveau lit. Celle-ci, contrairement à la
précédente, n’était pas en métal. Sûrement pour éviter les brulures en cas de contacte. Je ne reconnaissais pas ce matériau! Peut-être était-il
d’origine tallonnais... Après avoir déposé mes affaires, je téléchargeai, depuis l’ordinateur intégrée à ma combinaison de protection, le
planning de mon unité. Je devais me rendre immédiatement au pyropôle pour un entrainement dans les conditions de cette caverne. Mais avant, je
devais récupérer mon arme à l’armurerie. Je devais me dépêcher, au risque d’arriver en retard. L’armurerie n’était pas très loin, je pouvais y
être en moins de trois minutes. Or, la navette qui passait près des baraquements arriverait dans cinq minutes. C’était vraiment très juste pour
faire un allé retour, mais je ne pouvais pas y aller sans armes. Je n’aurais pas dû perdre autant de temps pour ce problème de température, mais
il était déjà trop tard. Je cours aussi vite que possible, mais il me faut quand même trois minutes pour arriver à l’armurerie. Je m’approche du
responsable pour réclamer mon arme, il me dit qu’elle a déjà été transférée au pyropôle. Je venais de faire le voyage pour rien. Le temps de
revenir au baraquement, la navette était déjà passé… J’allais vraiment avoir de gros problèmes.
Je n’avais à peine de temps de me lamenter qu’un pirate arriva en courant près de l’arrêt. Il me dit être l’instructeur du
pyropôle et me demanda si la navette était déjà passée. La chance commençait t’elle a me sourire? Je lui répondis qu’elle était déjà passée tout
en ajoutant que je devais aussi me rendre au pyropôle pour y suivre un entrainement. Il me dit alors de le suivre pour emprunter le vaisseau
personnel d’un ami très haut placé. Ce vaisseau pouvant aller plus vite d’une navette de transport classique, nous la rattraperons rapidement et
devrions même arriver quelques minutes avant. Une fois arrivé, il me demanda de le suivre dans une petite salle. Il voulait savoir pourquoi je
m’étais porté volontaire pour remplacer l’unité morte pendant l’entrainement. Je répondis rapidement que mon affectation, temporaire, dans cette
unité était une sanction. Il me demanda alors de télécharger les donnés de l’index "PYR-00305-E", en précisant qu’elle était indispensable pour
la mission. J’eu tout juste le temps de télécharger les donnés que la navette arriva : l’entrainement allait commencer!
Le premier entrainement était simplement un test de résistance thermique avec combinaison protectrice. Nous devions rester
debout dans une salle ou la température montait progressivement. Il nous dit que nous devions rester dans la salle et ne sortir sous aucun
prétexte, tout en affirmant que la température de dépasserait pas la limite des combinaisons fixée par l’équipe scientifique. La température de
base serait de 0°T (température moyenne des ruines) [nda : ˜ 25°C] et passerait rapidement à 5000°T (température estimer des cavernes
magmatique) [nda : ˜ 3100°C]. Enfin, elle augmenterait graduellement jusqu'à 8000°T [nda : ˜ 5000°C]. Je pensais, au début, que ce serait simple,
puisque les combinaisons nous protègeraient de la chaleur. Cependant, bien que ces combinaisons nous permettaient de survivre à des températures
extrêmement élevés, elles restaient insupportables. Lors du brusque passage de 0°T à 5000°T, j’ai cru que j’allais m’évanouir. Ma vision devenais
trouble et mes jambes me permettaient à peine de tenir debout. J’étais le seul à avoir du mal à m’accommoder de cette brusque montée, ce qui est
normale, sachant que les autres font cet entrainement depuis plusieurs cycles. Je ne m’étais pas encore remis de cette hausse, que la température
continuait à grimper. Mais il ne fallait pas que je m’effondre, je devais tenir bon. J’aurais pu faire semblant de ne pas tenir pour être
réintégré dans mon ancienne unité. Mais au fond de moi, je savais que je devais résister. Surement par fierté personnelle. La température
continuait à monter, j’avais l’impression de devenir de plus en plus résistant et de supporter de mieux en mieux la chaleur. Je me redressais,
quand tout à coup, je m’effondrai vers 7000°T [nda : ˜ 4400°C].
Nous sommes le cycle suivant. Je viens de me réveiller. Je suis dans une petite chambre du pyropôle où l’on soigne les
pirates victimes du "coma thermique". Un message affiché sur un écran m’indique qu’une fois réveillé, je devais appuyer sur le bouton rouge à ma
droite. Je m’exécutai. Quelques minutes plus tard, un infirmier arriva pour contrôler mon état de santé. Une fois sur pied, il m’a dit que je
devais me rendre au bureau de l’instructeur. J’y allai sans tarder. Après être arrivé devant la porte du bureau, un écran indiquait d’entrer sans
sonner. J’entrai. L’instructeur, détournant à peine les yeux de sons écran me dit de fermer la porte (certaines portes restaient manuelles pour
éviter qu’elles ne s’ouvrent accidentellement) et de m’assoir. L’écran se replia dans le bureau et il commença à me dire que mes résultats au
premier test sont très décevants, il continua par me dire que je ne devrais pas continuer l’entrainement car il ne voulait pas perdre un autre
pirate. Il me demanda donc si je voulais abandonner cette mission pour revenir dans mon unité. Je réfléchi longuement à la question. Une partie
de moi voulait continuer, pour montrer à cet instructeur que j’en étais capable, tandis que l’autre voulait de retourner dans mon ancienne unité
sans abandonner, puisque je n’étais pas capable de suivre. Après quelques minutes de réflexions, l’instructeur me dit que lui donner rapidement
une réponse car il n’avait pas que ça à faire. Je lui dis que je voulais surmonter mes faiblesses et rester dans cette unité. Il me répondit
alors d’aller immédiatement dans la salle d’entrainement N°1.
De retour dans cette salle, je me préparais au pire. De nouveau revêtu de ma combinaison, j’attendais que le signale
(lumière rouge qui s’allume, puis clignote lorsque la température monte et qui reste allumé en continu lorsque la température est stable et
supérieur à 90 °T [nda : ˜ 80°C]) se mette en marche. Ce n’était pas grave si je ne pouvais pas rester droit, il fallait simplement que je ne
m’assoie pas et que je reste conscient. L’alarme signalant la fermeture des portes isolantes retentis. Un haut-parleur rappela les dernières
consignes tandis que la lumière rouge commença à clignoter. La température monta en flèche vers les 5000°T (c’est au cas où l’ascenseur Chozo
déboucherait directement dans une partie où le magma coulait). Ce moment est assez difficile, et bien que l’ayant déjà passé une fois, que
vacillais encore. J’avais, tout de même l’impression de mieux résister à ce changement brusque de température. Cependant, plus la température
montait, moins je résistais. Il fallait me remettre, sinon j’étais bon pour un second coma. Or, il ne me laissera pas de troisième chance :
c’était la dernière. Heureusement, je savais à quoi m’attendre, la dernière fois j’avais lâché vers 7000°T. Cela fait déjà quelques minutes que
la température monte, elle s’approche de la barre fatidique des 7000°T. Comme précédemment, je devenais petit à petit insensible à la
température. Ayant pris soin de lire les donnés que j’ai téléchargé, je me rends compte que c’est en faite un signe de coma imminent. Je ne
devais pas céder, sinon c’était fini. J’ai de plus en plus mal à la tête et ma vision se trouble. J’ai l’impression de perdre le contrôle de mon
propre corps. C’est fini, j’ai perdu! Je n’ai plus qu’à attendre le moment ou le coma l’emporterait. Tout à coup, l’alarme se mit à sonner! Et
les portes s’ouvrent… Je ne m’étais même pas rendu compte que les 8000°T avait été atteint et que la température était descendu jusqu’à 0°T.
J’avais donc réussi. Il me fallait, certes, plus d’entrainement pour rester droit lors de la montée de la température, mais j’avais montré à mon
instructeur que je pouvais le faire!
Je n’avais à peine le temps de me reposer, que nous devions commencer l’entrainement N°2. Cependant, tandis que les autres
membres de l’unité se dirigeaient vers la seconde salle, je devais recommencer le premier entrainement jusqu’à ce que je puisse rester droit du
début à la fin. C’était donc reparti! Après environs quatre à cinq cycle d’entrainement intensif, je rejoignis le reste de l’unité pour commencer
le second entrainement. Cet entrainement consistait en un simple parcours d’obstacle dans une salle chauffé à 5000°T. Pour pouvoir réaliser ces
activités physiques, il fallait pouvoir résister à des températures bien plus élevé. D’où la nécessité de supporter des températures allant
jusqu'à 8000°T. Au début, l’entrainement consiste en la réussite du parcours. En effet, il y avait des zones peintes en rouge (symbolisant le
magma) dans lesquelles il ne fallait jamais poser le pied, sous peine d’être éliminé. Une fois le parcours bien assimilé, il fallait le réussir
en moins de 2’30. Une maitrise totale de ce parcoure permettait de s’en sortir dans toute les conditions envisagées par le commandement. En ce
qui concerne celle non envisagé, bien qu’officiellement elle n’existait pas, on nous disait, officieusement, de tout simplement nous débrouiller
par nous même.
Enfin, après ce parcours plus ou moins bien réussi, nous devions passer au troisième entrainement. Ce dernier entrainement
consistait à tirer sur des cibles mouvantes à déplacement aléatoire, le tout, bien entendu, dans une salle à où la température est de 5000°T.
Après tout ces entrainements pendant que j’étais une simple recrue, le tir était mon point fort. Je n’avais donc pas besoin d’entrainement et
surpasser tout les autres... Enfin, c’est ce que je pensais. En effet, avec une combinaison et une température moyenne de 5000°T, ce n’est pas
aussi facile. La forte chaleur, provoquant une dilatation de l’air, réduis fortement la précision. J’avais donc besoin d’entrainement, puisque
mon pourcentage de réussite lors du premier cycle était de 3%... C’était tout bonnement catastrophique, quand celui des autres était d’environs
70%! A chaque nouveau cycle, nous devions faire ces 3 entrainements. Cependant, le premier est plus un échauffement pour les deux autres qu’un
véritable entrainement. Au fur et à mesure des cycles, le parcoure de l’entrainement N°2 changeais et ma précision augmentait. Au bout de trois
décacycles, je rattrapais les autres. D’ailleurs, mon pourcentage de réussite à l’entrainement N°3 s’est stabiliser à 73%, par contre j’étais
moins bon au N°2.
Maintenant, les choses sérieuses commencent! En effet, sur les 108 soldats qui veulent faire partie de l’expédition,
seulement 10 pourront y parvenir. Une phase de sélection drastique à alors commencée. Un long parcours spécial a été mis en place, il fallait le
terminer en moins de 10 minutes! Il n’y aurait pas de seconde chance : toute personnes rentrant en contacte avec le revêtement rouge, ou
terminant le parcours en plus de 10 minutes serait éliminée. A l’issue de cet exercice, il ne restait que 53 soldats dont je faisais partie… de
justesse. J’avais plusieurs fois manqué de tomber sur le sol rouge tout en finissant le parcours en 9’40. J’étais 52ème sur 53, le dernier
l’ayant fini en 9’59. Le deuxième exercice était une épreuve de tire identique à l’entrainement N°3. Tous soldats en-dessous de 70% de réussite
seraient éliminés. Je me suis très bien débrouillé à cette épreuve avec un taux de réussite de 81% qui me permit de terminer 1er. Pour je ne sais
quelle raison, j’ai ressenti comme une énergie m’envahir. Ce n’est que plus tard que j’ai pensé au phazon. Ma mutation ne serait donc pas finie…?
Bref, cette exercice a permit à 29 soldats de ce qualifié pour l’épreuve finale. En ce qui concerne l’épreuve finale, seule les dix premiers
auront la chance de partir pour l’expédition. L’épreuve finale était un mixe des deux premiers exercices. Il fallait faire un parcours d’obstacle
compliqué tout en tirant sur les cibles qui nous attaquaient. Si un soldat se faisait toucher par un laser émit par les cibles, il est éliminé.
D’ailleurs, la recharge de notre canon galvanique ne permet qu’une centaine de tire. La concurrence était rude, je gagnais du temps dans les
phases de tires, mais en perdais lorsqu’il s’agissait de franchir les obstacles. Le moment le plus difficile, c’était lors de l’escalade de la
paroi rocheuse, puisque des cibles venaient dans notre dos pour nous tirer dessus. Il fallait alors se retourner, et tout en s’agrippant à la
paroi avec une seule pince, tendre le bras derrière pour tirer rapidement de manière précise sur ces cibles. Une fois l’épreuve fini, je découvre
avec une certaine joie que j’ai fini 6ème. Ce n’est, certes, pas exceptionnelle, mais tout de même suffisant pour faire partie de
l’expédition.
Bien que les épreuves soient finies, nous continuons l’entrainement à dix, puisque le verrou Chozo n’a pas encor sauté.
L’instructeur est très exigent avec nous, puisque nous faisons partie de l’expédition d’exploration de la caverne. A la fin de ce cycle, nous
sommes tous les dix transférés dans un dortoir du pyropôle pour deux raisons. Premièrement, nous arriverons bien plus rapidement (quelques
minutes…) sur notre lieu d’entrainement. Secondement, nous apprendrons à mieux nous connaître. Il est en effet vital que nous nous connaissions
vraiment pour nous faire pleinement confiance. La réussite de la mission tout entière dépend de la réussite de notre petit groupe, donc de sa
cohésion. Quatorze cycles plus tard, on nous informa que le verrou Chozo venait d’être décrypter. L’ascenseur Chozo avait été remis en fonction
et alimenté par la dynamoélectrique Chozo. Il était pleinement opérationnel. Nous descendons dans la caverne magmatique le cycle suivant.
*degré thermique : unité de température utilisé par les pirates de l’espace.
°T = φ(°C+273,15)-482,48
°C = ((°T+482,48)/φ)-273,15
φ = (1+√5)/2
Teras
L'ODYSSEE D'UN PIRATE DE L'ESPACE
Fin du chapitre 2
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