LA RENAISSANCE CHOZO
Chapitre V : Une entente cordiale
Samus était de nouveau réhabilitée. Seulement, pour encore quelques temps, elle devait rester au sein de la station orbitale
et elle ne s’en plaignait pas. Ce qu’elle voulait par-dessus tout était de parler aux Chozos. Un soir, alors qu’elle admirait les étoiles d’un air
rêveuse dans sa chambre de la station, l’occasion d’aller les voir lui fut présentée. En effet, un soldat de la F.G avait frappé à la porte avant
d’entrer pour annoncer à la jeune femme que les Chozos même s’ils restaient encore très faibles, arrivaient à rester éveillé et à réfléchir
convenablement. Elle fut donc conduite jusqu’au lieu où ils étaient allongés. Lorsque Samus entra, les médecins et chercheurs sortirent en saluant
la chasseuse d’un signe de tête. Un chercheur lui indiqua rapidement que les Chozos s’étaient rendormis, tant ils étaient faibles, sauf un, le
premier qui parla à Samus lorsqu’elle les libéra. La jeune femme remarqua qu’on leur avait donné des traducteurs pour qu’ils puissent comprendre
les humains et pour que les humains les comprennent. Samus n’avait pas fait attention puisqu’elle parlait aussi bien le langage humain que le
langage Chozo, ainsi, elle n’avait pas eu de difficultés à les comprendre lors de leur réveil.
« Te voila, Samus. Nous voulions te remercier. Nous nous sommes rendus comptes que nous t’avions offert un accueil peu
discourtois lorsque tu nous as délivré. Merci. »
« Ce…Ce n’est rien. » Répondit-elle un peu gênée.
« Allons, ne sois pas embarrassée. Nous te sommes redevables. Mais surtout, nous voulions discuter un peu avec toi. Tu es
la seule qui ait manifestée de la gentillesse à notre égard, ces chercheurs nous observent avec des yeux ronds comme si nous étions des bêtes
pour amuser les enfants. »
Samus ne sut pas quoi répondre et se contenta de leur répondre par un sourire douloureux auquel ils répondirent par un bref
signe de tête.
« Etonnante cette civilisation humaine. Que nous ne vous connaissions pas auparavant…Ah oui ! Je ne t’ai pas dis…Inutile de
t’excuser, les médecins de ton peuple nous ont racontés qu’à cause des vapeurs de la planète où tu nous as trouvés tu n’avais plus toute ta tête.
C’est pour cela que tu nous as dis que nous avions dormi des millénaires alors qu’en réalité nous n’avons dormi qu’une dizaine d’années. Dit-il
avec un sourire. »
« Euh oui…Je n’avais plus toute ma tête…Je sais qu’il est inutile de m’excuser, mais j’y tiens, pardonnez moi. » Dit-elle
sur un ton qui n’exprimait pas vraiment le regret, ce qui attira un regard inquisiteur des Chozos. Dissimuler ses émotions n’avait jamais été le
fort de la jeune femme.
« Toujours est-il qu’il soit bizarre que nous ne vous ayons pas découvert plus tôt, surtout avec votre niveau technologique
assez avancé, même s’il est loin d’égaler le nôtre bien sur. Tes semblables nous ont révélés que les Humains ont rencontrés les Chozos il y a
seulement quelques années, peu après notre hibernation, et que c’était parce que certains n’avaient jamais vu des nôtres qu’ils nous regardaient
avec des yeux ronds…Les humains sont une race bien étrange. » Finit-il avec un sourire.
« En effet, notre race est un peu spéciale oui…Nous sommes facilement impressionnable. Répondit Samus, toujours mal à
l’aise.
« Je te sens intimidée…Nous sommes un peuple pacifique, sais-tu ? Ne t’inquiète pas…Surtout que tu sembles connaître les
Chozos, ta combinaison est originaire de notre peuple, je reconnais ses marques de fabrication. »
« Oui, répondit Samus, soulagée de changer de sujet. En réalité, suite à une attaque de terroristes, mes parents sont
morts, et un Chozo, dans son immense bonté, m’à adoptée et fait vivre chez lui, sur Zèbes. Ca à été les meilleures années de ma vie…J’ai ensuite
hérité de cette combinaison… »
« Je suis désolé pour tes parents Samus…Nous connaissons nous aussi ces Spacepirates…Un peuple mauvais…Mais changeons de
sujets, j’imagine que ressasser ces souvenirs ne sont pas très bons pour toi. Répondit le Chozo en langue Chozo. Mais du coup, tu connais notre
langue ? Il est vrai que tu pouvais nous comprendre lors de notre réveil…Je me nomme Coroz, très chère Samus. J’imagine que tu as pu admirer la
splendeur de notre fabuleuse cité Chozodia ? »
« Euh oui…Je trouve cet endroit fabuleux…Mais, parlez moi un peu de votre colonie Aozora ! J’aimerais la connaître un peu…
dit-elle pour changer de sujet. »
S’en suivit des heures de discussion jalonnées de rires. Peu à peu, les autres Chozos se réveillèrent, se joignant à la
discussion. Aujourd’hui, Samus se sentait presque revenue au temps où son tuteur Chozo lui souriait avec bonheur quand il voyait la jeune fille
rêver dans les papillons de Zèbes…
Ygdrassyl
LA RENAISSANCE CHOZO
Fin du chapitre 5
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